Le consentement – C’est primordial et non nĂ©gociable

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Parlons d’une chose primordiale dans toute relation : Le consentement.

Pour appuyer mon propos, le consentement est primordial dans toute relation. Ton corps et ton esprit t’appartiennent. Personne ne peut avoir de droit dessus. Quand tu n’es pas d’accord, dis-le, d’une façon ou d’une autre, mais fermement.

De la même façon quand ta ou ton partenaire (ou une personne rencontrée) te dit « NON ». Il ne faut pas insister (déjà au risque de passer pour quelqu’un d’un peu lourd). Cela signifie un refus pur et simple. Qu’il n’est pas nécessaire de discuter. Au mieux si la personne, en face, souhaite expliquer pourquoi elle a refusé, libre à elle, mais ce n’est pas à toi d’en demander la cause. Tu prends acte de son refus et tu passes à autre chose.
C’est Ă©videmment une condition sine qua non, pour Ă©viter toute gĂŞne pour qu’un plaisir puisse ĂŞtre partagĂ©.

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Mais il arrive que ce ne soit pas toujours le cas

Il arrive des moments où certains profitent de situations pour t’imposer quelque chose que tu n’as pas décidé et encore moins accepté. Cela est alors ressenti comme une violence extrême. On a tous en tête les gros dégueulasses qui profitent des heures de pointe dans les transports en commun, et de la promiscuité, pour te toucher (quelle que soit la partie de ton corps). Pire encore lorsqu’il vient coller ses parties intimes contre toi.

Mais il existe d’autres situations extrĂŞmes lorsque ce sont des personnes disposant d’autoritĂ©. En ce moment, les affaires de pĂ©dophile chez les prĂŞtres font les gros titres (et mĂŞme d’agressions sexuelles au sein de l’église) par exemple. Dans le milieu mĂ©dical, c’est pareil. Certains praticiens (heureusement assez rares) parfois dĂ©passent les limites et profitent de l’intimitĂ© de leur cabinet pour certains propos ou gestes inappropriĂ©s.

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Plus insidieuses sont les pressions du « groupe ». Toutes tes amies te disent qu’il faut avoir fait ça sinon on n’est pas « normale ». Et bien non, si tu n’en as pas envie, ne te sens pas obligée de faire ce dont tu ne te sens pas capable ou prête.

Le paroxysme de la violence arrive lorsque ces actes non consentis arrivent avec des proches. Il faut savoir que si tu n’as pas envie de certaines pratiques, il est de ton droit de ne pas les accepter. Un petit ami trop pressant qui te fait du chantage pour « coucher », des demandes trop insistantes pour des pratiques qui te rebutent (ex : fellation, cuni, sodomie, BDSM, etc.). Personne n’est en droit de t’imposer quoi que ce soit. Ton corps t’appartient et il n’y a que toi qui peux juger si tu souhaites ou non telle ou telle pratique.

Donc en rĂ©sumĂ©, on demande toujours avant quoi que ce soit. Un non n’est pas un oui, un non c’est non. Forcer quelqu’un c’est de la violence. Forcer quelqu’un sexuellement c’est au mieux, un attouchement, au pire c’est un viol. Mais c’est, dans les deux cas, interdit et puni par la loi.

 

Une situation difficile quand il n’y a pas consentement

Il n’est pas toujours simple de réagir dans ces situations en pleine conscience. Souvent, on se retrouve surpris/se et l’on reste un peu paralysé (ce qui laisse alors une porte ouverte à l’agresseur). Parfois, c’est la honte qui nous submerge. Sauf que la honte ne devrait pas te toucher toi, mais plutôt celui qui t’impose quelque chose.

En complĂ©ment, je t’invite Ă  l’article pour comment rĂ©agir face Ă  des personnes trop tactiles.

 

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