Découvre comment j’ai surmonté ma peur à travers ces 3 histoires présentant 3 premières fois

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Dans cet article très différent des autres, je vais me mettre à nu devant toi. Bon, rassure-toi, tu n’as pas besoin de fermer les yeux, ce sera uniquement verbal. Cependant, cela touche ma vie intime, puisque je vais te relater ma peur ressenties lors de premières fois. Tu sais, celles dont on se rappelle toujours. Je vais tenter d’y retranscrire mon état d’esprit et mes craintes. Mais aussi la façon dont j’ai vécu ces moments pour surpasser mes peurs.

Cet article participe au carnaval d’articles “Ce jour où j’ai surmonté ma peur” du site Guérir l’anxiété et les crises d’angoisse. J’ai souhaité partager avec eux parce que j’ai particulièrement aimé cet article, sur le piège du bonheur. Je t’invite à le découvrir, car il complète bien ce que tu peux apprendre ici.

Pour regarder ce témoignage sur YouTube, clique ci-dessous.

Je te propose d’entrer dès maintenant dans ma première des peurs ressenties lors d’une première fois.

1. Des baisers dans le noir

les premières peurs chez les enfants amoureux

L’histoire

Je vais commencer avec ce souvenir datant de 40 ans. Oui, je ne suis plus un jeune pioupiou. Mais c’est aussi ce qui me donne le recul et l’expérience indispensable pour mieux te conseiller à travers mes articles.

J’étais l’école primaire en CE1. Il y avait une fille que j’aimais bien, on jouait ensemble et elle me demandait assez régulièrement dans la cour de l’école si je l’aimais. C’était un premier stress de ma part lorsqu’elle me posait cette question. Je répondais par l’affirmative. Et puis un jour, j’ai été invité chez elle pour jouer ensemble.

Nous avons passé l’après-midi à nous amuser autour d’activités totalement innocentes. Mais arrive un moment où l’on s’intéresse à un jouet qui permettait de visionner une sorte de petit film en dessins animés grâce à des cartouches interchangeables. Pour bien le regarder, il fallait être dans une pièce sombre. À l’époque, ce n’était pas un écran comme aujourd’hui, mais une projection sur une surface dépolie. C’était donc très peu lumineux. Nous sommes allés dans la salle de bain où il était possible de faire le noir complet en fermant la porte.

C’est là que c’est arrivé.

L’appareil était en train de diffuser les images, et elle m’a alors demandé si je voulais l’embrasser. La même peur que dans la cour d’école m’a également envahi. J’ai pourtant acquiescé et elle a approché sa bouche de la mienne et nous nous sommes fait mutuellement une petite bise sur la bouche. J’en garde le souvenir de douceur et d’un peu d’humidité.

Quelle fut cette peur ?

Quel type de peur est apparu dans cette histoire ? J’en vois principalement deux, une première totalement conscience et une seconde qui l’est beaucoup moins.

La première, qui est la plus évidente, fut dans les deux cas, la peur de décevoir. Elle nait du fait de ne pas vouloir faire souffrir ou d’imposer un refus à l’autre. Elle est très souvent nourrie de la peur de subir la même chose. C’est une peur que l’on partage pour beaucoup, car elle est très fréquente.

Elle survient après une demande dont on ne mesure pas les conséquences derrière de la réponse que l’on va donner. En acceptant, il ne faut pas aller contre sa propre volonté. Même si cette peur tend à te contraindre dans ta réaction, ce n’est pourtant pas une raison de forcer tes principes.

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La seconde peur rencontrée plus diffuse fut celle de la transgression et d’une étape de la vie à franchir. Elle fut malgré tout inconsciente, malgré sa présence.

Voyons maintenant ce qui m’a permis d’aller de l’avant.

Comment ai-je surmonté la peur de décevoir ?

Surmonter la peur de décevoir l’autre est une des peurs les plus faciles à vaincre. C’est toujours plus simple puisque le surpasser va fortement contenter l’autre. La récompense ici est de lui donner satisfaction et de ne pas la décevoir.

Dans l’exemple, la prise de décision a dû être rapide. Que ce soit dans la cour d’école ou dans la salle de bain, il ne fallait pas tergiverser. Je devais répondre vite à la requête. Ainsi le cerveau n’a pas trop le temps de peser le pour et le contre. Il est souvent plus facile de surmonter une peur quand le délai de réaction pour la dépasser est très court et ne permet pas de prendre le temps de la réflexion.

À l’âge de l’enfance vers 7 ans, le baiser sur la bouche est réservé pour les grandes personnes. C’est une transgression de passer à l’acte. C’est surement ce qui m’aurait bloqué s’il n’y avait pas eu le chronomètre qui défilait pour donner le signe du consentement attendu.

Dans cette première expérience, ce fut le temps très court, ainsi que l’envie de ne pas décevoir qui me permirent de dépasser mes peurs.

2. Dans un couloir bien sombre

Un couloir sombre

L’histoire

La seconde histoire que je vais te raconter prend place environ 10 ans plus tard. J’étais alors au lycée. C’était la fin d’année, et une fille me tournait autour depuis plusieurs semaines. J’étais très timide. De plus, ce n’était pas une fille que tu draguais, mais plutôt une fille qui TE choisissait en faisant tout pour arriver à ses fins. Elle avait déjà un sacré palmarès de conquêtes, alors que moi, j’étais bien pauvre à côté. Elle était donc très impressionnante à mes yeux.

Quoi qu’il en soit, elle avait décidé de jeter son dévolu sur moi. Ce qui était compliqué dans l’affaire, c’est que je n’étais pas amoureux. C’est vrai qu’elle était très attirante avec ses beaux yeux verts clairs, mais j’étais pour ma part fixé sur une autre fille.

Pourtant plus le temps passait et plus elle me faisait du rentre-dedans et plus mes sentiments à son égard changeaient. Cependant, ma timidité me bloquait terriblement. J’avais aussi peur d’avancer vers l’inconnu et la peur de ne pas savoir m’y prendre.

Quelques jours avant les grandes vacances, nous étions dans les couloirs du lycée entre copains. L’ambiance était détendue. Puis un groupe de filles est arrivé. Bien évidemment, elle était dedans. Puis petit à petit, le couloir s’est vidé et je me suis retrouvé en tête à tête.

Cela ressemblait à un vrai guet-apens qu’elle semblait avoir longuement préparé.

Pourtant cette fois, épris d’un désir de découverte, j’ai pris mon courage à deux mains malgré mon nœud au ventre et je me suis lancé. Cela a débouché sur un premier baiser suivi par beaucoup d’autres pendant presque 18 mois. Je crois que c’était à l’époque son record de stabilité.

La peur d’être incapable !

Le premier baiser fait peur, comme souvent toutes les premières fois en général. Comment vais-je faire ? Que dois-je faire ? Comment cela va-t-il se passer ? Ne vais-je pas être trop nul ? Ce n’était plus la peur de décevoir, c’était la peur de ne pas être à la hauteur.

Cette peur de ne pas savoir faire est fréquente et se manifeste généralement quand on débute une toute nouvelle activité. C’est tout à fait normal. Pour certaines personnes, elle peut être salutaire, car elle permet de se remettre en question. Pour d’autres, elle est totalement paralysante et n’autorise plus à avancer.

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Comment réussir à la dépasser ?

Comment ai-je surmontée la peur de ne pas être à la hauteur ?

Cette peur de ne pas savoir faire est difficile à surmonter. C’est la peur de l’inconnu, la peur de mal agir également. Elle remet en cause fortement ta capacité à te projeter vers l’avant. Elle a aussi tendance à te rabaisser par rapport à tes aptitudes. Tu penses que tu n’es pas à la hauteur et que tu n’y arriveras jamais. Pourtant la seule façon de le savoir réellement, c’est de passer le cap et d’essayer. Alors, comment réussir à surmonter cette épreuve ?

C’est souvent le manque de confiance qui nous fait réagir ainsi. D’ailleurs, j’ai déjà réalisé un article à ce sujet que tu peux lire en cliquant ici. En réalité, c’est surtout la peur du jugement qui te bloque. Dans les faits, ce n’est pas ta capacité réelle qui pose problème, mais bien ce que pourraient penser les autres de ta réalisation ou de ta capacité à le faire.

Il est donc nécessaire de museler ce petit démon qui te fait croire que tout le monde te juge en permanence, c’est presque toujours faux. D’ailleurs malheureusement, bien souvent c’est plutôt l’indifférence qui devrait te faire peur, cela fait bien plus mal. C’est ce qui est malheureusement le plus fréquent.

Pour réussir à vaincre ta peur, tu dois te dire que finalement le jugement des autres importe vraiment peu. Le plus important est de t’affirmer et prendre du plaisir à réaliser ce dont tu as envie. De toute façon, on dit que le ridicule ne tue pas, donc tu ne crains rien. En plus, il y a de fortes chances pour que tu ne sois pas ridicule. Bien au contraire, avec la pression que tu t’imposes, il est tout à fait possible que tu sois en réalité bien au-dessus de la moyenne.

3. Corps à corps

couple d'amoureux qui se tient par la main

L’histoire

Je vais maintenant terminer sur une dernière histoire personnelle. Elle se passe environ 2 ans après l’épisode précédent.

Je sortais avec une fille durant mon année de terminale. Nous étions ensemble depuis plusieurs mois déjà. Notre relation était essentiellement basée sur des baisers et des caresses. Cependant, nous étions tous les deux vierges de toute relation sexuelle. D’ailleurs, je savais qu’elle en avait un peu peur et ne se sentait pas prête.

Les hormones de la fin de l’adolescence travaillent fortement les corps et les esprits. Une après-midi, nous étions tous les deux allongés tranquillement dans ma chambre. Comme bien souvent, nous nous retrouvions au bout d’un moment en sous-vêtements l’un contre l’autre.

Mais cette fois, j’ai eu envie d’aller plus loin et que l’on se retrouve peau contre peau. J’imagine que toi également, vers l’âge de 18 ans, tu avais les hormones en ébullition et des pulsions aussi bien dans le corps que dans la tête. J’ai mis beaucoup de temps à lui demander. J’avais peur de son refus et surtout j’avais peur qu’elle ne se sente pas bien. Je lui ai proposé de retirer son haut. Elle a assez vite accepté. Nos poitrines se collaient l’une à l’autre sans cette barrière de tissu, c’était vraiment agréable.

Après encore une plus grande hésitation et entre de nouvelles embrassades et caresses, j’ai tenté de lui dire que c’était tellement délicieux de sentir ce contact peau à peau, que j’aimerais qu’il fût total. J’ai vu dans son regard comme une lueur d’inquiétude. Je ne voulais surtout pas lui faire peur ni la forcer à quoi que ce soit. Je lui ai donc dit que c’était OK et que si elle n’en avait pas envie, et bien tant pis. De toute façon, je n’envisageais pas d’aller plus loin que la nudité complète.

Je raconte cela en quelques phrases, mais il s’est passé de longues minutes avant que les mots arrivent à franchir mes lèvres. Je tournais dans ma tête les phrases que je pouvais prononcer. J’imagine que tu sais de quoi je parle. Quand tu n’oses pas solliciter quelque chose, alors dans ton esprit tu tentes de formuler ta demande de la meilleure façon possible. Ça bout, ça fume à l’intérieur, et pourtant de l’extérieur du fait comme si de rien n’était. J’avais peur de lui faire peur en réalité. Après un instant de tension, elle m’a elle-même demandé de lui retirer sa culotte. J’ai ôté mon slip et nous sommes restés l’un contre l’autre un bon moment comme cela.

Je laisse à ton imagination le soin de déterminer si cette fois-là nous sommes allés plus loin.

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La peur du refus et la peur de faire peur

La peur ici présente en plus de la peur de subir un refus, fut la peur de faire peur à ma partenaire. Je ne voulais pas la bousculer, je ne souhaitais surtout pas qu’elle se sente forcée en quoi que ce soit. À cause des hormones en ébullition, je luttais entre des envies corporelles et ma retenue intellectuelle.

La peur de faire peur à d’autres par tes actions ou tes demandes peut également te bloquer dans ce que tu désires faire. En effet, prendre soin des autres et les respecter est important. C’est même tout à faire normal. Mais alors, comment réussir à surmonter ce type de peur ?

Comment surmonter la peur de faire peur ?

Il n’y a finalement qu’une seule échappatoire, il est nécessaire d’ouvrir le dialogue.

Le plus subtil sera de ne pas aborder le sujet de front, mais de commencer à tenter de cerner son point de vue par rapport à ce dont tu t’apprêtes à lui faire part. Dans mon exemple, je connaissais ses réticences. Ce n’est jamais simple, et parfois, il n’est même pas possible de savoir.

Il est envisageable également d’aborder directement ta demande. Tu vas devoir expliquer ce que tu ressens et exprimer ton désir. Évidemment, tout cela doit rester du conditionnel. Tu aimerais quelque chose, mais ce sont tes partenaires qui devront avoir la décision finale.

Il est possible que la réponse à ta demande soit immédiate. Elle peut être également différée après un moment de réflexion nécessaire. Enfin, tu peux tout aussi bien ne jamais avoir de réponse.

Si la réaction à ta demande est négative alors, il ne faudra pas insister. C’est sa décision et il ne te revient pas de droit de la remettre en question

Ce n’est souvent pas la peur la plus difficile à surmonter, car elle ne dépend finalement pas que de toi. Ta seule réticence sera de faire souffrir, ou de casser quelque chose dans la relation.


J’espère que ces témoignages très personnels pourront t’apporter un peu d’aide. Tout le monde est confronté à des peurs diverses et variées, qui peuvent être plus où moins bloquantes. Même les gens qui paraissent surs d’eux sont comme toi et moi confrontés aux mêmes peurs. Simplement, ils arrivent à les masquer par un semblant d’assurance. Je ne recommande surtout pas d’écouter ses peurs, mais plutôt de se battre pour les surmonter. Il y a vraiment un grand plaisir à réussir à les vaincre. Bien souvent une fois que c’est fait, tu te rends compte que finalement tu te faisais une montagne de quelque chose qui n’en valait pas la peine.

Je t’invite à me dire dans les commentaires quelle a été ta dernière peur que tu as réussi à vaincre avec fierté.

Cet article a 2 commentaires

  1. Julia

    Merci Christophe pour ces histoires qui nous replongent dans nos années « découverte ».
    Ce sont de beaux souvenirs et cela montre bien que nous pouvons dépasser nos peurs dès lors que nous le décidons. Peu importe l’âge: nous pouvons le faire 🙂

    C’est certain que le recul aide à y voir plus clair sur des situations qui nous ont poussé à nous dépasser.

    1. Harmonie Des Corps

      Merci Julia pour ton avis précieux.

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