Comment fonctionne l’érection sexuelle masculine ?

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L’érection sexuelle masculine est un phénomène toujours impressionnant. T’es tu déjà demandé(e) comment le pénis pouvait passer d’une taille souvent très modeste à un membre qui peut parfois t’intimider au premier abord ? Qu’est-ce qui excite un homme au point de le faire bander ? Que tu sois le possesseur du pénis ou bien que tu découvres le phénomène sur ton partenaire, c’est toujours assez fascinant. D’ailleurs si tu n’as jamais pris le temps de regarder le déploiement d’une verge lors d’une érection, je t’invite à le faire la prochaine fois que tu en auras l’occasion.

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1. Comment débute la phase d’excitation dans l’érection masculine ?

Tout part d’une stimulation qui peut être externe ou interne, et oui !

Stimuli internes

Parmi les stimuli internes, il y a ceux qui sont volontaires, et ceux qui seront plutôt considérés comme involontaires.

Les stimulations involontaires ou réflexes

Le premier exemple de stimulation involontaire a lieu la nuit. Les rêves suivant leur contenu peuvent générer des réactions d’excitation sexuelle. Même si tu ne te souviens pas de celui-ci, en te réveillant avec le bâton entre les jambes, tu pourras néanmoins te dire que le rêve devait être excitant.

Il ne faut cependant pas confondre avec l’érection matinale due à des sollicitations d’alerte de la vessie bien pleine qui demande au cerveau une vidange rapidement. On a tous appris à se retenir d’uriner en contractant les muscles du périnée dès la plus tendre enfance. C’est la contraction de ces muscles qui va de même inciter au gonflement du membre et lancer l’érection masculine.

Il faut noter que la turgescence matinale peut ou non être présente. Ce n’est jamais systématique.

Ton cerveau peut aussi déclencher une érection de façon inopinée et hors de contrôle. Cela arrive quand même plutôt chez les adolescents et les très jeunes hommes plutôt que chez les hommes plus mûrs. C’est dû à des situations qui par des recoupements entre mémoire et présent t’amènent à un certain niveau d’excitation.

Les stimulations internes et conscientes

L’érection peut se produire lors de pensées ou de souvenirs qui ressurgissent dans le cerveau. Ces pensées peuvent être totalement conscientes lorsque tu te remémores une scène du passé. Cela arrive parfois quand tu te fais tout un scénario en inventant une situation excitante.

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Tu peux aussi déclencher un début d’érection en contractant ton périnée. Cela va faire pression sur la verge. C’est ensuite le contact avec les vêtements qui peut lancer le début cette érection typiquement masculine. Cependant pour que celle-ci aboutisse, il faudra que l’imaginaire prenne le relais.

Tu l’auras compris, c’est le cerveau qui peut de lui-même de façon plus ou moins consciente déclencher l’érection. Mais il n’est pas le seul à avoir ce pouvoir.

Les stimuli externes

Parmi les agents responsables des stimulations externes, il y a bien sûr les récepteurs sensoriels de la peau surtout au niveau de la verge, mais aussi tous les capteurs sensoriels humains. Tu penses généralement aux capteurs du toucher qui vont provoquer une réaction. Cependant, le son peut également être un stimulus qui te fera une forte impression. Je te donne comme exemple d’entendre tes voisins faire l’amour. Un baiser sensuel pourra également très facilement faire grandir l’organe.

Tu peux aussi être dans une situation où voir quelque chose va t’exciter au point de déclencher une érection. Certaines études ont montré qu’il n’y avait d’ailleurs pas que des scènes de sexes qui pouvaient avoir cet effet, mais autant d’autres visions. Par exemple, il peut arriver qu’observer des animaux en plein saillis qui peuvent aussi déclencher une réaction comme par mimétisme. La sollicitation par la vue peut donc prendre plusieurs formes.

Pour finir, ce peut être également le toucher d’un autre corps et l’évocation que cela te procure qui te donnent alors les stimuli nécessaires à débuter l’excitation.

2. Comment se met en place l’érection masculine

L'érection sexuelle masculine

Le cerveau, ce centre de contrôle

Lorsque ce n’est pas le cerveau lui-même qui lance l’érection, c’est donc un influx nerveux issu d’un capteur qui va amener l’information jusqu’à celui-ci. Cette information est alors traitée. Pour cela, elle va être comparée à ce qui est déjà connu en mémoire.

Cela peut être la mémoire culturelle. C’est la mémoire liée à l’apprentissage.

Par exemple, un baiser sur la bouche est excitant, même si l’on ne l’a jamais expérimenté. Pourtant on le sait par ce qu’on a déjà pu voir dans les films, les livres, ou dans la vie en général.

La mémoire de tes expériences antérieures aussi est passée au crible et ainsi si le stimulus correspond à une situation excitante répertoriée, une réaction peut s’en suivre.

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Bien sûr, cela fonctionnera d’autant plus si la stimulation est plaisante et propice au sexe. Je rappelle quand même que la finalité première d’un individu dans une espèce n’est pas de travailler ou d’avoir plein d’argent. C’est avant tout de procréer et de perpétuer l’espèce. C’est donc largement inscrit dans nos gènes. Ce n’est dès lors pas étonnant que finalement l’érection soit assez facile à obtenir pour beaucoup.

Le cerveau génère alors un phénomène réflexe qui lance le processus érectile.

Cependant, un stimulus ne suffit pas toujours à déclencher une érection. Il est souvent nécessaire que le cerveau soit aussi stimulé et que l’individu ait une envie suffisante d’entrer dans une phase d’excitation.

Par exemple, voir un sein dans un magazine n’engendrera surement pas de réaction chez un individu déjà sexuellement actif, ce qui serait probablement le cas d’un adolescent découvrant la sexualité. Par contre, apercevoir un sein qui aurait dû être caché habituellement pourra déclencher une réaction. En effet, la situation accidentelle va enflammer l’imagination et lancer le processus.

Réception de l’ordre réflexe

La verge est composée du corps spongieux (qui entoure l’urètre) et se termine par le gland et des corps caverneux situés par-dessus de part et d’autre.

Au repos, les fibres musculaires entourant les corps caverneux empêchent l’entrée du sang dans ceux-ci et dans le corps spongieux. Le pénis est alors petit, flasque et pointe vers le bas naturellement en recouvrant les bourses.

Après l’ordre réflexe en provenance du cerveau, les muscles se relâchent entrainant l’entrée de sang dans les corps caverneux et le corps spongieux. Cet afflux sanguin est acheminé par l’artère bulbo-urétrale et les artères caverneuses. Le sexe se gonfle plus ou moins rapidement. C’est le phénomène de tumescence.

À ce moment, le pénis n’est pas encore totalement dur, mais se redresse petit à petit.

La montée est d’ailleurs souvent proportionnelle au niveau d’excitation.

Une grande excitation va amener une croissance rapide, alors qu’elle le sera moins si la sollicitation est également moindre. La fatigue peut aussi ralentir cette montée d’excitation.

Afflux sanguin massif dans la verge

Lorsque le corps spongieux et les corps caverneux sont bien remplis de sang, la verge devient rigide. On peut alors parler d’érection sexuelle masculine complète. Le gland a également atteindre son volume maximal et prendre une teinte rouge violacé due au sang gorgeant le membre. Le sexe masculin est à ce moment-là totalement apte à débuter une pénétration. Le prépuce lorsqu’il est présent laisse dès lors dépasser le gland.

La taille du pénis au moment de l’érection est variable aussi bien en longueur qu’en diamètre. Pour rappel, la moyenne en Europe est d’un peu plus de 13 cm en longueur et de 11,5 cm de circonférence (soit un diamètre moyen de 3,7 cm). La variabilité est également présente au niveau de la hampe et du gland. Celui-ci peut avoir une forme, une couleur et une grosseur relative par rapport à la hampe différente chez chacun.

De plus comme il y a deux corps caverneux de part et d’autre, ils peuvent être parfois légèrement dissymétriques. Il est possible qu’un des corps caverneux ait une plus grande capacité ou longueur que l’autre. Lorsque c’est le cas, cela fait se courber la verge du côté droit ou du côté gauche. Cela ne gêne normalement pas la pénétration et ne devrait pas procurer de douleurs. Si c’était le cas, il serait alors préférable de consulter un spécialiste.

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Retour à la case départ

Lorsque la phase d’excitation prend fin, soit par arrêt des stimulations, soit après l’éjaculation, les muscles autour des corps caverneux se contractent de nouveau pour réduire l’afflux sanguin entrant. Le sang est alors évacué à travers les nombreuses veines présentes dans la verge. Vient ensuite une rapide décroissance du pénis pour revenir en quelques minutes à un état de repos.


J’espère que tu comprends maintenant davantage le phénomène de l’érection sexuelle masculine. Il est à mon sens important de détailler visuellement ce phénomène au moins une fois. Cela permet de mieux se connaitre, ou de mieux connaitre son partenaire. Chaque compagnon ne bande pas tout à fait de la même manière. Dans une prochaine vidéo, j’évoquerai les soucis qui peuvent empêcher une bonne érection. J’y donnerai des solutions pour tenter de les dépasser.

Je t’invite à laisser un commentaire pour me dire ton ressenti lorsque tu as assisté à ta première érection.

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