As-tu déjà été étonné(e) par des larmes qui surviennent juste après l’orgasme ? As-tu su correctement réagir après avoir vu pleurer ton ou ta partenaire ? D’ailleurs, réagissons-nous toujours de la même façon après avoir joui ? C’est à ces questions que je vais répondre dans cet article. Reste bien jusqu’à la fin, car je t’indiquerai d’autres effets possibles que l’on rencontre après la jouissance.
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Avant de comprendre d’où proviennent les larmes, il me semble important de revoir quelques bases sur l’orgasme en lui-même pour mieux appréhender le phénomène.
1. Pourquoi arrive-t-il parfois de pleurer après l’orgasme
L’orgasme
L’orgasme est donc le point culminant lors de l’excitation sexuelle. Mais il peut aussi être déclenché par des stimulations sur les zones érogènes lorsque la sensibilité de celles-ci est suffisante.
C’est dès lors un seuil qui provoque une vague, ou plutôt une déferlante d’ondes qui vont inonder le corps. On parle de ce moment, comme une explosion, un flash, des vibrations, des spasmes, etc. En réalité, nous vivons tous de façon singulière cet orgasme. J’ai déjà évoqué les différences entre les orgasmes masculins et féminins que je t’invite à relire.
Je rappelle également pour les personnes qui auraient du mal à atteindre l’orgasme ou qui ne l’ont jamais connu que je propose un accompagnement pour vous aider à découvrir cet ultime plaisir. Il serait vraiment dommage de rester ainsi sans rien essayer.
Des réactions fortes
L’orgasme se ressent non seulement dans le corps, mais de même dans le cerveau. C’est une décharge d’énergie à travers les nerfs qui peut se répandre des pieds à la tête. Souvent, cela parcourt le corps par vague et cette situation peut durer plusieurs dizaines de secondes, surtout chez les femmes.
Du côté du cerveau, c’est aussi très fort. D’ailleurs, on parle de cet état comme de la « petite mort ». Lors de celui-ci, il va y avoir des libérations d’un cocktail d’hormones. Ainsi, se déversent dans le sang dopamine, sérotonine, endorphines, ocytocine et en moindre quantité de la vasopressine.
Cet ensemble va de concert rendre le moment plaisant, décontractant en apaisant les douleurs et en resserrant les liens avec ses partenaires pour de longues minutes après l’orgasme.
Une situation humide
C’est donc le calme après la tempête orgasmique. C’est alors que chez certaines personnes des larmes peuvent survenir.
Cela arrive plus fréquemment chez les femmes. Pourquoi ? L’explication est simplement. L’écart entre le pic orgasmique et l’état de relâchement après la jouissance est souvent plus grand pour elles.
La descente soudaine des tensions qui va libérer les gouttes lacrymales.
C’est comme un trop plein de sensation qui s’écoulerait ainsi à l’image de la soupape de sécurité d’une cocotte minute.
C’est donc une réaction totalement involontaire et qui échappe à tout contrôle. Les larmes peuvent être ou non abondantes. Cela peut être influencé par l’état d’émotivité du moment, mais aussi par de nombreux autres facteurs.
2. Comment se comporter dans ces circonstances
Une incompréhension
Bien évidemment, lorsque c’est ton ou ta partenaire qui d’un coup s’effondre après l’orgasme en se mettant à pleurer, tu as de fortes chances de t’angoisser.
L’inquiétude est d’autre part d’autant plus grande que tu es en profonde empathie et que tu ne souhaites que le bien-être de tes partenaires. D’ailleurs, c’est assez délicat, car tu étais en train de lui donner du plaisir et là c’est devant toi la tristesse la plus absolue.
Il est donc normal de se sentir fortement ébranler par cela. Mais tu ne dois pas être le ou la seul(e). En effet, comme cela peut se produire par surprise pour ton ou ta partenaire, c’est peut-être aussi singulièrement incompréhensible.
Rassurer
Vous devez donc vous tranquilliser tous les deux.
Tu dois avant tout comprendre que tu n’y es pour rien et que ce n’est pas tes actions qui ont fait couler les larmes.
Par contre, si les pleurs surviennent avant l’orgasme, je t’incite à reconsidérer ta responsabilité.
Maintenant que tu sais que tu n’es pas responsable de ces larmes, tu vas devoir rassurer ton ou ta partenaire. En effet, de son côté, c’est souvent l’incompréhension, et même parfois la culpabilité qui s’invite.
Tu ne dois donc pas montrer ta surprise, mais lui dire que cela peut arriver si c’est la première fois et que ce n’est rien. Tu ajouteras qu’il faut au contraire laisser tranquillement passer ce moment délicat.
Prend alors ton ou ta partenaire dans les bras et montre lui ainsi ton soutient.
Tu verras que les larmes se tariront d’elles-mêmes laissant ensuite place à un état plus apaisé.
3. D’autres réactions sont-elles possibles ?
D’autres réactions peuvent être rencontrées juste après un orgasme. Je t’en présente quelques-unes, sachant que bien sûr, la liste ne sera pas exhaustive.
Du rire aux larmes
À l’opposé des larmes, il peut y avoir un moment parfois gênant où c’est un énorme fou rire qui s’installe. Comme son nom l’indique, il sera très difficilement contrôlable et surtout il sera impossible de s’imposer la discrétion.
Tout comme les épanchements lacrymaux, le partenaire qui d’un coup entend l’autre rire aux éclats risque de se poser mille questions.
- Suis-je la cause de ces rires ?
- Se moque-t-on de ma performance ?
- Que dois-je faire dans ce moment un peu gênant ?
- Dois aussi rire ou bien me retenir ?
- Etc.
Tout comme les larmes, tu dois comprendre que tu n’es pas la cause de ce rire nerveux et que la meilleure chose à faire c’est d’attendre. Tu peux alors rigoler également, car souvent c’est communicatif.
D’ailleurs, rire ainsi ensemble sera un souvenir qui restera longtemps dans vos mémoires. C’est toujours bon à prendre.
le mutisme
Il arrive aussi parfois que l’orgasme soit suivi d’un moment de replis, d’immobilisme et de mutisme.
Ton ou ta partenaire peut alors totalement te tourner le dos, se mettre en boule et ne plus bouger du tout malgré tes sollicitations. Il ou elle n’aura vraiment pas envie de parler et ne répondra à aucune de tes remarques ou questions.
Comme dans tous les autres cas, tu dois respecter le besoin de ton ou ta partenaire pour reprendre lentement ses esprits. Tout comme avec les larmes, la meilleure chose à faire sera de venir doucement enlacer ton ou ta partenaire dans tes bras en respectant alors l’immobilisme et le silence.
Un regain d’énergie
Je vais achever cette liste d’exemple par l’effet de l’orgasme chez certains individus. Plus souvent, une fois la jouissance passée, on se retrouve dans un état de détente forte, avec une furieuse envie de somnoler, de rester là sans bouger.
Cependant, chez certaines personnes, l’extase provoque une sorte de regain d’énergie, ce qui les rend ensuite capables de beaucoup d’élan. Pour certaines, il faudra absolument qu’elles bougent ou fassent une activité ou pour d’autres se soient un moment propice à la création. Bien sûr là encore la liste ne peut pas être exhaustive puisqu’elle dépend de chacun.
Tu dois alors garder en tête que tu ne dois jamais brider dans ces élans un ou une partenaire qui aurait ce genre de comportement.
Il ne faut pas associer les expériences d’après orgasme avec les expériences de good trip et de bad trip que l’on peut ressentir en prenant des substances illicites. Il est préférable de le voir comme une réaction forte due à un état émotionnel particulier juste avant la jouissance. Quoi qu’il en soit, tu dois accepter ses moments comme ils sont et attendre tranquillement, cela va passer sans incidence pour la suite.
Je te propose de me dire dans les commentaires, si tu as déjà subi ou vécu ce type d’effet après l’orgasme et dans ce cas, quel était-il ?
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je ne pensais pas non plus que les pleurs pouvaient survenir après l’orgasme, merci pour cet éclairage
Cela n’arrive pas forcement tout le temps et encore moins à tout le monde, mais cela arrive plus qu’on ne le croit.
je ne pensais pas que l’on pouvait pleurer, mais comme les émotions ne se contrôlent pas, tout est alors possible.
Moi je suis plutôt sujette à des maux de tête, alors je suis obligée de contrôler mon orgasme, et c’est bien dommage.
En effet, diverses réactions sont possibles. Pour les maux de tête c’est souvent dû à une trop grande crispation avant l’orgasme (qui peut-être met du temps à arriver). En étant plus détendue, cela devrait atténuer l’effet (plus facile à écrire qu’à faire dans l’instant).